Crash du Tupolev… Révélations du frère du président polonais

23 décembre 2010

Huit mois après la mort tragique du président polonais Lech Kaczynski et des plus hautes personnalités militaires et diplomatiques de la Pologne, dans un crash aérien en avril 2010, son frère jumeau remet en question l’autopsie du corps et rend compte des vêtements anormaux que revêtaient la dépouille (un costume de général). Un rebondissement saisissant.

Plus d’information:  http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/jaroslaw-kaczynski-ne-reconnait-28791

Sources officielles: BFM TV du 20 décembre 2010

Tags: ,

Category: Monde, Politique | RSS 2.0 | Give a Comment | trackback

2 Comments

  • Renaud

    Bonjour.

    Il n’y a rien à creuser dans cette affaire.
    Kaczynski avait viré les pilotes précédents qui avaient refuser d’atterrir dans de mauvaises conditions météorologique et la pression sur l’équipage pour arriver à tout prix était énorme.

    Le pilote a tenté une percée dans le brouillard sous l’altitude de décision (altitude à laquelle la remise des gaz est impérative si l’on ne voit pas la piste). La tour lui a donné l’ordre de remettre les gaz et le détecteur de sol de l’avion (GPWS, qui prévient aussi des angles et des configurations inusuels) avait annoncé une demi-douzaine de foi “Pull Up” (tirer sur le manche, remettre les gaz). Le pilote a continué son approche malgré les avertissements alors que la piste surplombe une légère vallée. Lorsque le pilote a vu le sol, il était dans la vallée, légèrement sous l’altitude de la piste…
    Il comptait sans doute sur l’importante réserve de puissance de l’appareil pour s’en sortir en cas de problème, mais évidement pas a se retrouver dans les arbres qui bordent le talweg. On entend, dans les enregistrements, la voix du général présent dans le cockpit (commandant l’armée de l’air polonaise à laquelle appartenaient les pilotes) donner l’ordre de la remise de gaz après qu’une aile ait été arrachée…

    Cela met en exergue le fait que les pilotes n’osaient pas interrompre l’atterrissage avant d’en avoir été autorisé par leur supérieur.

    Ce type d’accident, où le pilote poursuit une percée qu’il doit interrompre, est malheureusement assez fréquent. On en a vu d’encore plus bêtes…

  • mediaparasite

    Bonjour,

    Tout d’abord merci pour votre commentaire.

    Je pense qu’il est nécessaire d’apporter quelques clarifications complémentaires. Il y a beaucoup d’éléments troubles dans cette affaire, dont voici les principaux:

    - Tout d’abord, un point caractéristique de notre “propagande”, c’est qu’elle a relayé en boucle des informations complètement fausses mais accréditant sans aucun doute l’accident avant même que l’enquête ne commence. Il s’agit des éléments sur la tentative d’atterrissage répété 4 fois (démenti avec certitude quelques jours après) et le fameux brouillard (qui n’était semble-t-il pas si intense que cela d’après les témoignages et photos prises peu après le drame… et quand bien même, le brouillard n’empêche pas des centaines d’avion de décoller et atterrir chaque jour dans les aéroports du monde entier, mais cela, pas un seul journaliste ne l’a évoqué). Ces deux éléments combinés, présentés très tôt (immédiatement même) sont, à mon avis une très belle leçon de manipulation des masses. Et même si des démentis très discrets sont apparus quelques jours plus tard, le choc n’était plus aussi intense, la “masse” était passée à autre chose.

    - Concernant les contrôleurs qui auraient ordonné d’aller se poser ailleurs. Apparemment les contrôleurs n’ont pas cette autorité sur les pilotes.

    - les pressions de Kaczynski (pour forcer l’atterissage) ont aussi été démenties…
    the chairwoman told RIA Novosti: “When it is over, the commission will make the results public.”Meanwhile, early reports suggest that the president and other VIPs aboard did not pressure the pilots to land “no matter what” – despite the poor visibility and safety concerns.

    - Ensuite, les français n’en ont pas eu echo mais de nombreux questionnements ont eu lieu suite à l’accident en Pologne avec des photos et des vidéos qui ont circulé. Le figaro a évoqué une histoire de militaires armés qui auraient volé des cartes bancaires à des passagers quand des milliers de personnes avaient déjà vu une vidéo réalisée juste après le crash montrant des hommes se déplaçant rapidement à travers les débris avec des coups de feu en bande sonore. Comme nos journalistes n’auront encore une fois pas fait leur boulot, impossible de se prononcer sur l’authentification de ces vidéos. Tout ce que nous pouvons dire c’est que les images ont très probablement été tournées sur la zone du crash car les morceaux de l’avion sont reconnaissables et concordent avec les images officielles. Des photos de militaires changeant les ampoules des lampes de pistes (lampes en plastique même pas arrimées au sol que les hommes baladaient à la main ! photos prises le jour J sous un soleil éclatant). Une photo de l’avion en vol avec le réacteur arrière gauche en feu…
    - Un témoin, journaliste, a déclaré qu’il y avait un problème lorsqu’il est arrivé sur les lieux du crash quelques instant après que celui ci n’arrive: Pour avoir vécu cela lors d’un crash précédent, il raconte que normalement, le sol est parsemé de bagages, effets personnels, et corps. La, en arrivant sur les lieux, RIEN de tout cela. Il a tout de suite compris que quelque chose d’anormal se tramait… avant d’être embarqué par les militaires qui lui ont passé un savon et tenté de confisquer son materiel vidéo.
    - des ecarts dans le nombre de morts selon Moscou et Varsovie (96 d’un côté et 97 de l’autre).
    - de la propagande massive sur la vétusté des Tupolev reprise en choeur sur nos radios, télés, quand des experts ont aussi démenti cela. L’avion polonais était aux normes…

    Il faut bien évidemment pas tout prendre pour argent comptant… prendre les éléments avec des pincettes, mais certains éléments provenant directement de la presse polonaise, je pense qu’au contraire il y aurait malheureusement à creuser !

    Quelques liens:
    http://polskaweb.eu/recherche-absturz-tupolew-smolensk-46736569.html

    http://img338.imageshack.us/img338/2351/tu154warschau.jpg

    http://img683.imageshack.us/img683/5079/bulbes.jpg

    http://www.youtube.com/v/MsvgFj78kUM&hl=fr_FR&fs=1&

    (Ne pas se laisser insupporter par les choix musicaux mais se concentrer plutôt sur le travail de stabilisation de l’image):
    http://www.dailymotion.com/video/xd4ha8_coups-de-feu-sur-le-crash-de-l-avio_news#from=embed

    Des militaires en profitent pour dérober des cartes bleues… “Dès qu’un tribunal reconnaîtra les accusés coupables, le ministère de la Défense russe a promis de s’excuser et de rembourser les sommes d’argent débitées” dixit le Figaro… rembourser… biensur… auprès de morts ???
    http://www.lefigaro.fr/international/2010/06/08/01003-20100608ARTFIG00610-des-soldats-russes-volent-une-victime-du-crash-polonais.php

    Selon Poutine (auto-proclamé chef de la commission d’enquête), les cadavres étaient carbonisés. Selon ces images l’avion était loin d’être carbonisé:
    http://www.lepost.fr/article/2010/09/21/2230474_la-video-de-la-carcasse-de-l-avion-presidentiel-pose-probleme.html

    en Bonus, tentative de traduction d’une partie du lien polskaweb:

    Le titre: “Aucun témoin n’a vu de victime”.

    Varsovie - «J’ai regardé en bas d’un avion, à bout de la machine et tout à coup j’ai entendu un hurlement assourdissant des moteurs, une colonne de feu et puis juste crash” - a déclaré à la TVP- le rédacteur en chef Slawomir Wisniewski du quotidien polonais Rzeczpospolita (RZ) trois jours après que l’avion - catastrophe de Smolensk, qui a coûté la vie du président polonais et 95 de ses compagnons. Wisniewski est le seul témoin oculaire de quelques instants de l’accident. Il a également réussi à faire des séquences vidéo de la dépouille de la machine détruite quelques minutes seulement après le crash. D’autres journalistes, qui étaient aussi dans les environs de l’aéroport et a attendu l’arrivée de Lech Kaczynski avait, comme moins fortunés, pour faire avancer rapidement les forces de sécurité ont pris l’abri des caméras et des téléphones cellulaires. Le journaliste TVP a réussi à sauver un de ses films.

    [note: je suis pas sur mais j'ai l'impression que la premiere phrase signifie qu'il y avait une colone de feu au bout de la machine AVANT le crash]
    [note: pour la dernière phrase je suppose que ca veut dire que les forces de sécurité ont saisi les caméras et téléphones portables des journalistes et qu'il a réussi à sauver un de ses films]

    Environ une douzaine de personnes ont attendu près de l’aéroport de Smolensk à l’arrivée de Lech Kaczynski et sa délégation. Ils ont voulu accompagner les troupes à la célébration de Katyn. Parmi ceux qui attendent ont été, en plus de journalistes en provenance de Pologne, l’Ukraine, la Russie et la Biélorussie, et l’ambassadeur polonais Jerzy Bahr et un autre diplomate. Slawomir Wisniewski avait remarqué quelque chose de terrible qui s’était passé après avoir fait une fenêtre de l’hôtel, les lieux de l’accident du Tupolev avait suivi autant que possible. Il savait, cependant, puisque pas que c’était la machine avec le président polonais. Ce fait avait déjà atterri à lui, il n’était pas au courant que le Todesjet était arrivé avec un retard d’une demi-heure à Smolensk, à son avis. Il a saisi son appareil photo, mais automatiquement, et à gauche le plus rapidement possible dans la direction de l’hôtel présumé lieu de l’accident.

    Slawomir Wisniewski a été (pour les créances d’être) le premier sur les lieux de l’accident. C’est plus tard seulement qu’il a découvert qu’un collègue ukrainien a du arriver au même moment à l’épave du Tupolev et a aussi filmé. Dans cette vidéo, pas de restes humains exposés.

    RZ: Où étiez-vous lorsque le crash d’un avion polonais?

    Wisniewski: Le nouvel hôtel près de l’aéroport militaire, de l’autre côté de la route. J’ai eu beaucoup de travail avec des matériaux collectés. Soudain, j’ai entendu le bruit des moteurs d’avions. Je courus à la fenêtre pour voir la machine. Je ne pouvais plus reconnaître l’avion complet, j’ai vu seulement un fragment du tronc et l’aile gauche, qui a été assez fortement inclinée vers la gauche et un signe à ce sujet. Ce sont des fractions de secondes. Ensuite, rugit l’air et j’ai vu une petite colonne de feu. Au début, j’ai pensé que c’était juste un petit avion de sport? Peut-être les militaires? Quoi qu’il en soit, j’ai attrapé mon appareil photo et courut vers le site du crash.

    RZ: A quelle distance de l’hôtel a eu lieu l’accident? Ce jour-là il y avait un épais brouillard à Smolensk.

    Wisniewski: Le brouillard était très dense, mais l’hôtel a été le lieu de l’accident à environ 300 mètres de distance. Je connais bien vraiment parce que j’ai mesuré et documenté plus tard. Cependant, je suis en cours d’exécution à 400 mètres. Tout le champ a été labouré, les arbres étaient penchés et puis j’ai vu le premier reste de l’avion, qui brûlait encore.

    RZ: De combien de temps avez-vous eu besoin pour atteindre l’épave?

    Wisniewski: Comme je l’ai dit, elle était à 400 mètres. À quelle vitesse je pouvais courir? Eh bien, sur une partie de la route, celle-ci descendait.

    RZ: Vous avez été le premier au lieu de l’accident?

    Wisniewski: oui. Seuls Puis vint le service d’incendie.

    RZ: Ce qui est offert pour une photo de vous?

    Wisniewski: Toute la zone a été labouré et cassé des branches et des arbres. Les restes de l’avion. Certains ont même tiré pour le moment. J’ai aussi trouvé une boîte noire qui fait brillait orange de la terre. Vous pouvez le voir sur mon film.
    Dans ces secondes, j’ai également reconnu à l’emblème Comité qu’il devait s’agir de notre avion qui s’était écrasé et donc la machine avec le Président et toute la délégation. Mais il n’y avait aucune preuve que près de 100 personnes avaient été tuées dans l’accident.

    RZ: C’est à dire ?

    Wisniewski: Il y avait pas de sièges, valises, sacs, ne rien faire et, surtout, pas de restes humains sur le site et il y eut un silence terrible. On m’a dit plus tard que le corps gisaient dans les profondeurs de la forêt, sur le côté droit, où le train d’atterrissage était avec les roues vers le haut. Au point où je suis, a été seulement une partie du fuselage et un moteur.

    RZ: Vous avez été sur le site de l’accident d’avion à Varsovie (Kabaty 1987) témoins occulaire après la catastrophe. Quoi d’autre était là? (Voir la tragédie à Varsovie en cas de catastrophe d’avion vidéo à Varsovie)

    Wisniewski: oui, il ya j’ai couru dans les bois et vu l’avion détruit. J’ai regardé partout des restes humains. Le fait que je n’ai pas vu à Smolensk laisser en moi l’origine de la suspicion qui devrait être ici pas eu de passagers, mais l’équipage à bord, qui devait rentrer vide après vérification, le passager à Varsovie.

    RZ: Quels sont les problèmes avec les Russes?

    Wisniewski: Avec les pompiers qui sont venus à moi, il n’y avait pas de problèmes. Je leur ai dit que j’étais à la télé et ils m’ont livré. Mais alors apparut le type de renseignement peut être entendu des cris dans mon film: “FSB! Donnez-nous votre caméra. Deux types musclés m’a pris sous les aisselles. Dans l’intervalle, j’ai vu que du bois de certains de nos diplomates dans les costumes accourut.

    RZ: Qu’est-ce que les officiers ont fait avec vous?

    Wisniewski: Ils m’ont déplacé autour de la zone, je suis tombé dans la boue. Ils m’ont demandé qui j’étais et si j’ai d’autres plans dans le sac. Je leur ai donné sans résistance, tous les films que j’avais, sauf ceux de la cassette que j’ai publié plus tard sur l’Internet.

    RZ: Pourquoi les Russes vous ont-ils retiré les films?

    Wisniewski: Comment puis-je savoir? Au début, c’était la panique et la terreur grande. Ils ont été totalement confus et ont tenu toutes les personnes loin de l’emplacement de l’accident. Au début, c’était très, très désagréable. Ils m’ont dit juste “que vous venez vite à la maison.” J’avais très peur d’avoir des ennuis parce que je m’étais trouvé à ce stade. Ces gens-là ne plaisantent pas. Pendant tout ce temps, je ne savais pas que le président et le reste de nos fonctionnaires n’étaient plus en vie.

    RZ: Quand l’avez vous appris ?

    Wisniewski: ultérieurement. Quand les émotions s’étaient calmées un peu et j’étais assis dans l’une des voitures de Russie, j’ai reçu un message texte. Je pensais que le monde s’écroulait.

Leave a Reply

You must be logged in to post a comment.